Agenda Journal Lexique Calibrage moniteur Histoire Argentique Saga Nikon Livre d'or Contact Accueil Mes Albums Qui suis-je Mon Matériel Mes Amis Mes Invités Le Labo BibliothèqueJe m'appelle José Miro Del Valle, je suis né un matin d'avril à Barcelone Espagne, Je réside en banlieue parisienne. A l'age de 12 ans mon père m'a mis autour du cou un Régula, ce fut le début de la grande aventure. Les développements, c'était dans la cuisine le soir venu, bassine plastique, couverture autour des fenêtres, et tirages…. Evidement pas de scoponet, pas de thermomètre, beaucoup de pifomètre, mais les résultats étaient là et c'était le bonheur. Mon premier réflex (j'avais 17 ans), un Canon FT-QL avec un 50mm f1.8, j'ai dû travailler durant mes vacances à faire des graissages-vidanges dans une station service. C'est mon père, qui rajouta le reste. Ce fut un très beau cadeau de Noël. Mais déjà j'allais voir dans la vitrine d'une grande enseigne Boulevard Sébastopol, le mythique boitier Nikon F, et je me mettais à rêver…… Nous partions, mon père et moi, parcourir le dimanche matin les rues de la capitale en quête de scènes insolites, Première expo à l'âge de 17 ans au lycée, premier prix, je revois la fierté de mon père lors de la remise de ce prix (un disque 33 tours de Manitas de Plata). Pour moi un trophée et un merveilleux souvenir. C'est l'époque des montages audiovisuels avec diapos, table avec double projecteur Kodak Carrousel et fondu enchainé, magnéto REVOX A77, plusieurs montages notamment sur les halles de Paris, la construction de Beaubourg, la conquête de la lune Appolo 11, toute une époque. Aujourd'hui j'ai une pensée toute particulière pour mon Papa, je pense qu'il serait fier de visiter ce site. L'aventure s'est arrêtée : d'abord l'achat d'un pavillon, création d'entreprise, puis quelques années plus tard, un divorce douloureux. Puis la passion a repris de plus belle, comme la vie, quelques années plus tard, les rêves d'enfant se réalisent tout doucement, c'est merveilleux. J'ai rencontré des gens passionnés, en Ile de france, sur Lyon, l'Est de la France, en Belgique et la Suisse avec qui je partage cette passion. Je les remercie, aujourd'hui, ils m'encouragent et surtout ils m'apportent des critiques constructives sur mes photos, ce qui me permet de progresser constamment sur le plan technique et artistique, tout en construisant une fidèle amitié. Des regrets, oui à l'époque des Pavillons Baltard, ne pas avoir pris plus de photos, et surtout de ne pas avoir pu rencontrer Monsieur Robert Doisneau. Mon bonheur : c'est de presser sur le bouton, et d'entendre ce bruit caractéristique du déclencheur, de sentir l'odeur de la chimie dans le labo, et de voir apparaître l'image sur le papier baryté trempant dans le révélateur, et de partager tout ceci avec vous.